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Historique

En 1080 le village s’appelait Aysinis-Pineto. Il devient EYZIN puis EYZIN-PINET le 14 mai 1823; à savoir qu’auparavant Pinet était plus important qu’Eyzin qui n’avait qu’une seule maison alors que Pinet était le chef-lieu d’un mandement composé de 9 paroisses : approximativement la rive gauche de la Gère depuis le site de Gémens ainsi que Chaumont.
Eyzin-Pinet a eu un long et important passé. De natures très diverses, son patrimoine historique demande à être préservé tant pour le sauver de la dégradation que de l’oubli artistique.
 

La tour de Pinet

Il ne reste sur les lieux qu’une tour de guet qui pourrait dater des Allobroges.Le château fort de Pinet, redoutable, dominant les maisons d’en bas accrochées au coteau, devait déjà exister au XIe siècle. De la forteresse disparue, il subsiste la muraille surplombant la route actuelle et quelques pans de murs dessous. La tour solitaire construite en brique, aux dimensions imposantes, laisse supposer que la bâtisse qu’elle avait à protéger était le plus puissant des châteaux forts de la région. Le château de Pinet a en effet appartenu aux puissants seigneurs de Beauvoir de Marc depuis au moins le milieu du XIIe siècle jusqu’à la mort de Guigue de Beauvoir en 1336. Puis il est cédé en 1336au Dauphin Humbert II et au roi de France en 1349.
 

 

Le couvent des Carmes

À côté des ruines de la forteresse est situé un château (privé) à tourelles et clochetons, de couleur orangée construite au XIXe siècle sur les ruines du Couvent des Carmes de Pinet. Ce couvent fut fondé en 1329 par Guigue de Beauvoir. Les moines furent chassés de Pinet à la Révolution, le couvent incendié en 1822 et entièrement détruit.
 

Le Château de Monfort (privé)

Ce château date des XIVe et XVe siècles. De forme rectangulaire, flanqué de 3 grosses tours rondes et deux tours carrées, il comporte des salles voûtées, un escalier à vis et des cheminées remarquables de la fin du XIXe siècle. C’est une très ancienne maison forte qui dépendait de la châtellenie de Pinet. Elle appartenait au Moyen Âge à la famille des Clavel, puis en 1595 à la famille des Sallmard.
 
Nombreuses furent les transformations que Montfort a connues au cours des siècles. Comme beaucoup de châteaux dauphinois, il connut un pillage en règle lors de la Grande Peur du 27 juillet 1789. Les actuels propriétaires ont entrepris d’importants travaux de restauration avec un courage admirable et avec beaucoup de goût.
 

L’église Notre Dame

La construction de l’église actuelle, qui domine le bourg du village, fut commencée en 1868 avec la pierre de Saint-Sorlin extraite par 50 ouvriers. Plus de 100 manoeuvres venant de la Creuse ont contribué à son édification. La croix rouge du clocher fut posée en 1871 et la consécration de l’église eut lieu le 18 novembre 1874.La cure qui se trouve à l’est de l’église a été construite après avec les pierres de l’église Saint-Pierre, située à l’époque en contrebas à l’extrémité du monument aux morts.

L’église St Barthélemy de Chaumont

L’église de Chaumont, rustique et mignonne comme une chapelle, est très ancienne. D’après le cartulaire de Saint-André le Bas des années 924-1110, elle était connue sous le nom de “paroisse Saint-Genest”. À partir de 1660, elle devient Paroisse St Barthélemy. Le clocher a été construit en 1869 et achevé en 1872. Le 28 juin1913, il y eut la bénédiction des trois cloches ; deux d’entre elles portent des épigraphes, une date du XVe siècle et est classé monument historique au titre du mobilier.
L’église a connu trois restaurations : en 1863 elle est agrandie ; en 1900 et1989, elle est entièrement restaurée.

La fontaine des 10.000 martyrs

En contrebas de l’ancien château et de la route coule encore aujourd’hui la “source des 10.000 martyrs”, à l’eau excellente et qui conserve jalousement la légende de ses origines. Certains ont avancé qu’elle aurait un rapport avec les hommes qui travaillèrent à l’édification de la forteresse…

Le pensionnat Saint-Joseph (privé)

À l’opposé du gymnase, de l’autre côté du ruisseau du Sallin, une ancienne école-pensionnat catholique a fermé ses portes aux alentours de 1966. Il reste cependant une chapelle construite en 1933 et toujours visible, mais aujourd’hui désaffectée.